De la paix... à la guerre (39-45)
En ce début d’année 1939, tout me paraissait calme, paisible.
Fosco et Irma, d’un naturel économe, avaient réuni les fonds nécessaires à
l’achat d’un petit terrain près du fort de l’Est de Saint-Denis, à quelques
mètres d’un café-bal, « Les Petits Oiseaux », fréquenté par la jeunesse
d’alors ; petit quartier engageant avec ses rues aux noms de fleurs : muguet,
œillet… et ses petits pavillons coquets.
Fosco s’activait, le soir, aidé de Toni, à édifier cette maison qu’il quittera,
au terme de sa vie, en 1994.
L’avenir s’annonçait agréable, prometteur… pour moi. Il y avait bien eu
les années précédentes le « Front populaire », avec cette pénurie de travail,
notamment pour les étrangers. Il y avait bien, depuis quelque temps, des
rumeurs de guerre, mais sans fondement très précis, surtout pour moi,
enfant.
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http://www.comite-histoire.minefi.gouv.fr/editions_en_ligne/integrazione/maryse_faliguerho_-/downloadFile/attachedFile_1/p391-394.pdf?nocache=1147704987.98
source : chapitre 4, Maryse Faliguerho, Études et documents XI - CHEFF - 1999